Mohamed Amra: Voici la somme énorme en cryptomonnaies qu’il aurait promis aux policiers roumains pour faciliter sa fuite.
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Mohamed Amra, un trafiquant de drogue français tristement célèbre, a récemment fait parler de lui bien au-delà des frontières. Lors de son arrestation en Roumanie, il aurait tenté de soudoyer des policiers avec une offre inédite : 2 millions d’euros en cryptomonnaies pour orchestrer sa fuite. Ce geste désespéré a non seulement mis en lumière la puissance du réseau criminel d’Amra, mais aussi l’ampleur des ressources mobilisées pour son évasion spectaculaire en mai 2024.
Une offre déstabilisante : des millions en cryptomonnaies
Durant sa détention provisoire en Roumanie, Mohamed Amra aurait promis jusqu’à deux millions d’euros en cryptomonnaies aux forces de l’ordre. L’objectif ? Réussir une nouvelle évasion après neuf mois de cavale à travers l’Europe.
Les cryptomonnaies, souvent prisées par les criminels pour leur caractère anonyme, ont ici été utilisées comme outil pour corrompre. Cette tentative révèle à quel point Amra et ses complices étaient prêts à mettre toutes les chances de leur côté pour éviter un retour en prison. Mais les policiers roumains, loin de céder à cette offre mirobolante, ont alerté les autorités compétentes.
Un parcours criminel marqué par l’extrême violence
Mohamed Amra ne s’est pas contenté d’être un simple acteur du trafic de drogue. Son évasion spectaculaire en mai 2024 a choqué la France entière. Lors de cette opération, des complices lourdement armés ont attaqué un fourgon pénitentiaire à Incarville, provoquant la mort de deux gardiens et blessant trois autres. Ce moment tragique a marqué un tournant dans l’affaire, déclenchant une chasse à l’homme de grande ampleur.
Après son évasion, Amra a réussi à se cacher pendant des mois grâce à un réseau solide et bien organisé, comprenant des spécialistes dans plusieurs domaines : vol de véhicules, déguisements et télécommunications. Ces ressources lui ont permis de rester sous le radar jusqu’à son arrestation en février 2025 à Bucarest.
La Roumanie et la corruption : une tentative avortée
En Roumanie, Amra aurait misé sur un contexte où la corruption est parfois perçue comme un fléau. Cependant, les autorités locales ont fermement refusé l’offre de soudoyer les policiers en cryptomonnaies. Cette tentative illustre à quel point Amra mène ses activités criminelles comme une entreprise, utilisant toutes les opportunités possibles pour contourner les lois.
La réponse rapide des autorités roumaines a permis l’ouverture d’une enquête criminelle pour corruption. Il est fort probable que cette affaire soit transférée à la justice française pour y être approfondie. Amra a depuis été extradé et placé à l’isolement dans une prison de haute sécurité en France.
Un réseau de complices démantelé
Après l’arrestation d’Amra, l’enquête ne s’est pas arrêtée là. Depuis, au moins 28 individus ont été interpellés en lien avec la cavale et l’évasion du trafiquant. Certains de ces complices appartiendraient à la Black Manjak Family (BMF), une organisation criminelle tristement réputée pour son implication dans le trafic de drogue.
Les autorités ont aussi découvert que des collaborateurs d’Amra avaient été arrêtés dans d’autres pays, dont le Maroc et l’Espagne, soulignant ainsi la dimension internationale de ses activités criminelles. Ces arrestations prouvent que la justice continue de traquer tous ceux liés à son réseau.
L’affaire Mohamed Amra est un rappel brutal de la sophistication des réseaux criminels modernes. Son utilisation de méthodes non conventionnelles, comme les cryptomonnaies pour tenter de corrompre, montre comment les technologies émergentes peuvent être détournées à des fins illicites.
Cependant, cette histoire est aussi un exemple de résilience des forces de l’ordre internationales. Grâce à une coordination efficace et à une vigilance accrue, les autorités ont réussi à neutraliser une menace importante. L’extradition et l’inculpation d’Amra en France marquent un pas important vers la justice.
Les enjeux demeurent, mais cette affaire est une preuve que même les criminels les plus audacieux peuvent être arrêtés. La lutte continue, non seulement contre les trafics, mais aussi contre l’abus des outils numériques par ces organisations.
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