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Voici la position sexuelle la plus dangereuse au monde

Le sexe, ça rapproche, ça fait du bien, et parfois, ça blesse. Quelle est la position la plus risquée au monde quand on parle de traumatismes sérieux pour le pénis. La réponse surprend souvent, c’est la levrette. Des études sérieuses la placent en tête des causes de fracture du pénis, un accident intime rare, mais brutal, qui demande une prise en charge rapide.

Pourquoi cette position si populaire pose-t-elle problème. L’angle d’entrée, les chocs répétés, et les mouvements vifs créent un terrain propice aux faux mouvements. Un seul impact mal placé, et l’érection se plie au lieu de glisser. Bonne nouvelle, on peut réduire les risques avec des gestes simples, une meilleure communication, et des alternatives plus stables, sans sacrifier le plaisir.

Dans ce guide, on voit ce qui rend la levrette si délicate, ce qui se passe lors d’une fracture du pénis, comment repérer les signes, et surtout comment vivre sa sexualité avec plus de sécurité. On garde une approche claire, sans dramatiser, pour que chaque moment reste agréable et serein.

Qu’est-ce que la levrette et pourquoi est-elle si dangereuse ?

La levrette se pratique avec le partenaire pénétré à quatre pattes, ou allongé sur le ventre, et le partenaire pénétrant derrière, en appui. La profondeur peut être importante, le rythme est souvent soutenu, et l’angle varie selon la morphologie et la hauteur des hanches. Ce mélange d’angle instable et de poussées amples explique une partie du risque.

Des travaux cliniques rapportent que la levrette est la position la plus souvent associée aux fractures. Une étude brésilienne citant 90 cas a retrouvé environ 41 pour cent des fractures péniennes pendant la levrette, loin devant d’autres positions. D’autres séries hospitalières vont dans le même sens, en mettant en cause les postures où l’homme guide le mouvement et imprime la force.

Le mécanisme est simple à comprendre, et brutal à vivre. La fracture pénienne n’est pas une fracture osseuse, le pénis n’a pas d’os. C’est une déchirure de la tunique qui entoure les corps caverneux, la tunica albuginea. Cela arrive uniquement en érection, quand la tunique est tendue et moins tolérante à la flexion. En levrette, si le pénis sort en partie, puis tape contre le périnée, l’os du pubis, ou entre à un mauvais angle, le choc plie la verge au lieu de la faire glisser. La pression se concentre, la tunique se rompt, et l’accident survient.

Le risque augmente avec des mouvements très rapides, un alignement de bassin mal ajusté, ou des changements de rythme soudains. On ne parle pas d’interdire la levrette, mais de comprendre pourquoi elle figure en tête des causes d’accident, pour mieux la pratiquer.

Les blessures courantes en levrette

La blessure typique est la fracture du pénis, une déchirure aiguë de la tunica albuginea. On entend souvent un craquement net, suivi d’une douleur vive, d’une perte immédiate de l’érection, puis d’un gonflement en quelques minutes. Le pénis peut virer au violet, avec une déviation inhabituelle. Dans certains cas, l’urètre est touché, on voit du sang à l’urètre, des brûlures à la miction, ou une difficulté à uriner. Ces signes imposent de consulter en urgence, sans attendre.

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Le partenaire réceptif peut aussi souffrir. La pénétration profonde et l’angle parfois prononcé peuvent provoquer des douleurs vaginales, des irritations, ou de petites blessures, surtout si la lubrification est insuffisante. Là encore, l’écoute du corps reste la clé. La douleur n’est pas un passage obligé, c’est un signal d’arrêt.

Facteurs qui augmentent les dangers

Le manque de lubrification accroît les frottements et bloque la glisse, ce qui favorise les à-coups. Les mouvements trop amples, la vitesse élevée, ou la recherche d’angles extrêmes augmentent la probabilité de sortie involontaire, puis de choc à côté de l’entrée. L’écart de taille, la différence de niveau entre les hanches, un appui instable, et la fatigue jouent aussi.

D’autres positions présentent des risques, la cowgirl, par exemple, peut mener à des faux mouvements quand le contrôle du rythme échappe à l’un des partenaires. Malgré cela, la levrette concentre la part la plus élevée des fractures rapportées. La prudence porte donc surtout sur cette posture.

Comment éviter les risques : Alternatives sécuritaires et conseils

Rester curieux, oui, mais pas au prix de la douleur. Des positions plus stables réduisent les forces mal orientées et donnent un meilleur contrôle. Le côté à côté, la cuillère, ou un missionnaire modifié limitent l’amplitude et gardent l’axe plus droit. Le partenaire pénétrant sent mieux la trajectoire, ajuste la profondeur, et stoppe plus vite au moindre signe.

La communication change tout. Dire ce qui va, ce qui ne va pas, ralentir si ça tire, ajuster un coussin sous les hanches, tout cela baisse le risque. Le lubrifiant est un allié, il réduit les frottements et absorbe une partie des à-coups. Mieux vaut éviter l’alcool ou les drogues, qui diminuent la perception et retardent la réaction. Ne pas forcer si l’entrée résiste, ne pas pousser quand le pénis a partiellement glissé, et ne pas enchaîner les changements d’angle à toute vitesse.

Le consentement reste central. Chacun doit se sentir à l’aise, libre de dire stop, ou de proposer un ajustement. Avec un peu d’expérience et un rythme connecté au partenaire, la sécurité et le plaisir cohabitent très bien.

Positions recommandées pour plus de sécurité

La cuillère, allongés sur le côté, offre un angle doux et une profondeur modulable. Le contact corps à corps facilite le dialogue et les pauses.

Le côté à côté, face à face, garde l’axe naturel, et réduit les mouvements de va et vient trop amples. On contrôle facilement la pénétration par petites poussées.

Le missionnaire, avec un coussin sous le bassin, stabilise l’angle, limite les sorties involontaires, et laisse une grande marge de contrôle des hanches.

Une levrette assouplie, genoux plus proches, bassin bas, et rythme lent, peut être plus sûre. On recherche la glisse, pas l’impact, on privilégie la profondeur douce plutôt que les coups.

Astuces pour des rapports sans danger

Prendre le temps d’échauffer le corps et d’installer l’excitation évite les gestes brusques. Commencer lentement, puis augmenter le rythme si tout se passe bien, protège des faux mouvements. Garder un œil, et surtout une oreille, sur les signaux du partenaire. Au moindre pincement ou angle bizarre, on s’arrête, on respire, on se replace.

En cas de douleur aiguë, de craquement, de gonflement, ou de saignement à l’urètre, on file aux urgences, sans glaçon direct, sans attendre que ça passe. La prise en charge rapide améliore les suites. Rester sobre aide à mieux sentir et à réagir à temps. Penser aussi à la protection contre les IST, le préservatif reste une barrière simple et efficace.

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