Peut-on rester «coincés» lors d’un rapport sexuel?
Oui, c’est extremement rare, mais théoriquement possible! Ce « penis captivus » peut se produire lorsque les muscles du périnée de la femme se contractent très fortement de manière involontaire. Le vagin se serre et peut alors « emprisonner » le pénis.
Si cette idée vous a déjà traversé l’esprit, rassurez-vous : c’est une croyance infondée. Aucune preuve scientifique ne soutient cette possibilité. Même si certaines zones anatomiques gonflent simultanément, le phénomène ne dure que quelques minutes avant de se résoudre naturellement.
Cette rumeur remonte au Moyen Âge, popularisée par des récits comme ceux de Geoffroy IV de la Tour Landry au XIVe siècle. Dans son ouvrage destiné à l’éducation des jeunes filles, il partageait diverses anecdotes, souvent basées sur des observations d’animaux.
Effectivement, chez certaines espèces comme les chiens, il peut arriver que les organes génitaux restent temporairement bloqués durant l’accouplement. Cela s’explique par un mécanisme naturel permettant une meilleure adhésion. Cependant, chez les humains, ce type de situation ne se produit pas.
« Le vagin se contracte et se gorge de sang pendant l’orgasme, mais il se détend rapidement après. De même, le gland peut gonfler. Si ces réactions survenaient simultanément de manière anormale, une sensation d’être coincé pourrait apparaître, mais cela se résoudrait en quelques minutes sans complications. En résumé, rester réellement bloqué est extrêmement improbable. »
Ainsi, cette légende repose sur des observations animales, mais elle n’a aucune base scientifique dans notre cas. Vous pouvez donc mettre de côté cette inquiétude et profiter de vos moments intimes sans crainte.