Un chat oublié dans une soute effectue trois vols entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie

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Lorsque Mittens, une chatte de 8 ans de la race Maine Coon, a embarqué pour un trajet unique entre Christchurch et Melbourne, personne n’aurait imaginé qu’elle entreprendrait un voyage de 24 heures ponctué de trois vols consécutifs.

Comment Mittens s’est-elle retrouvée dans cette situation ?

L’incident a débuté lorsqu’un membre du personnel au sol d’Air New Zealand a omis de retirer la cage de Mittens de la soute à son arrivée initiale à Melbourne. La cage aurait été cachée derrière un objet volumineux – apparemment un fauteuil roulant – rendant sa localisation difficile. Résultat : Mittens est repartie pour un vol retour en Nouvelle-Zélande, à l’insu de sa propriétaire.

C’est seulement après ce vol retour que l’erreur a été identifiée. Cependant, au lieu de corriger immédiatement le problème, Mittens a dû effectuer un troisième voyage pour revenir à Melbourne. En l’espace de 24 heures, elle avait parcouru près de 8 000 kilomètres.

Un voyage stressant, mais sécurisé

Les conditions en soute sont souvent un sujet de préoccupation pour les propriétaires d’animaux de compagnie. Dans le cas de Mittens, le pilote, conscient de la situation, a activé le système de chauffage dans la soute pour assurer son confort pendant le vol. Cette attention particulière a certainement contribué à minimiser le stress pour l’animal. Malgré ce voyage mouvementé, Mittens est arrivée à Melbourne en bonne santé, bien qu’un peu amaigrie.

Sa propriétaire, Margo Neas, a exprimé à la fois son soulagement et son exaspération face à cette étrange mésaventure. Bien qu’elle soit heureuse de retrouver sa chatte en vie et sans blessures, elle a dû traverser une énorme anxiété face à l’incertitude sur l’issue de la situation.

Les couacs de la logistique aérienne

Cet événement souligne les failles potentielles dans la coordination entre le personnel au sol et les membres d’équipage d’un avion. Dans ce cas, un objet mal placé a suffi à compliquer la visibilité, entraînant une succession d’erreurs aux conséquences imprévues.

Air New Zealand, l’opérateur impliqué, a immédiatement présenté ses excuses et promis d’améliorer ses procédures pour prévenir de futurs incidents similaires. L’entreprise a aussi indiqué qu’elle couvrirait tous les frais supplémentaires occasionnés par cette mésaventure. Ce geste, bien qu’essentiel, ne compense pas entièrement le stress enduré par Margo Neas et Mittens.

Une fin heureuse pour Mittens

Malgré quelques kilos perdus pendant ce voyage mouvementé, Mittens semble s’être remise rapidement de ses aventures. Selon sa propriétaire, elle aurait même montré des signes d’affection inhabituelle après leur réunion, ce qui pourrait révéler un lien renforcé après cet incident stressant.

Cette histoire nous rappelle que, bien qu’il soit facile d’oublier les animaux placés en cargo pendant un vol, ces êtres vivants méritent une attention équivalente à celle des passagers humains. Des protocoles plus rigoureux, notamment des vérifications visuelles lors de l’embarquement et du débarquement, pourraient prévenir des situations similaires.

Leçons à tirer de cette anecdote

Les voyages aériens avec des animaux de compagnie ne sont pas sans risques. Pour les voyageurs, cette histoire pourrait servir de rappel sur l’importance de vérifier les dispositions prises pour leurs compagnons à quatre pattes. Communiquer clairement avec la compagnie aérienne, poser des questions précises sur le traitement des animaux et, si possible, transporter son animal en cabine, peuvent contribuer à éviter des malentendus.

Pour les compagnies aériennes, Mittens est un exemple frappant de la nécessité d’affiner les systèmes et de former leur personnel sur l’importance de la manipulation des animaux. L’incident a également souligné le rôle crucial de la communication interne entre les équipes pour garantir que chaque cargo, qu’il s’agisse de bagages ou d’animaux, reçoive le soin approprié.

L’histoire de Mittens, bien qu’inhabituelle, s’est heureusement bien terminée. Mais elle nous rappelle à quel point une simple omission peut rapidement dégénérer en une situation bien plus complexe. Assurer le bien-être des animaux pendant les voyages aériens n’est pas seulement une question de procédures, mais aussi d’attention humaine. Air New Zealand, bien qu’ayant fait face à des critiques, a su réagir rapidement pour contenir la situation et apprendre de ses erreurs.

Pour les amoureux des animaux, cela met en lumière l’importance de surveiller de près les arrangements logistiques pour leurs amis à poils. Mittens est rentrée saine et sauve, mais cette histoire aurait pu prendre une autre direction. Restons vigilants et exigeons des standards plus élevés pour nos compagnons de voyage.

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