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Faits divers

Il jette sauvagement au sol un petit garçon d’un an et demi dans un aéroport, l’enfant est dans le coma

Dans la nuit du 20 juin 2025 à l’aéroport de Moscou, une scène d’une rare violence a bouleversé les voyageurs et déclenché une intense vague d’émotion à travers le monde. Un enfant de seulement 2 ans a été violemment jeté au sol par un autre passager. L’enfant, plongé dans le coma après cette agression brutale, lutte aujourd’hui pour sa vie. L’affaire secoue l’opinion internationale, soulève la question de la sécurité dans les lieux publics et révèle, une fois de plus, la fragilité humaine face à la haine ou à la folie.

Les faits : une agression brutale dans un aéroport de Moscou

Le drame s’est produit dans le hall d’embarquement de l’aéroport international Chérémétiévo, l’un des plus fréquentés de la capitale russe. Au cœur de la nuit, une famille venant d’Asie centrale, visiblement épuisée par son long voyage, attendait son vol pour rejoindre un autre pays d’Europe où elle espérait obtenir l’asile. La mère, seule avec ses deux jeunes enfants, était en situation de grande précarité.

C’est à ce moment qu’un homme, de nationalité russe, s’approche soudainement des voyageurs. Après un court échange verbal agressif, il agrippe brutalement le garçonnet et le projette violemment contre le sol. La scène, inimaginable, glace d’effroi l’assistance. L’enfant reste inerte.

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Témoins et agents de sécurité se précipitent. Certains éclatent immédiatement en sanglots, d’autres tentent d’abord de secourir l’enfant, en attendant l’arrivée des secours médicaux. Les blessures sont graves : traumatisme crânien, hémorragies internes. La mère, sous le choc, répète que son enfant n’avait rien fait pour provoquer une telle violence.

Un contexte migratoire et une famille vulnérable

La famille venait tout juste d’atterrir à Moscou, étape nécessaire sur leur route d’exil. Originaires d’une ancienne république soviétique, ils tentaient de fuir l’insécurité, espérant trouver refuge dans l’Union européenne. Cette situation les plaçait dans une position de vulnérabilité extrême, sans soutien, ni repères dans un pays étranger.

L’enfant victime, âgé de seulement 2 ans, s’endormait dans les bras de sa mère au moment du drame. Cette précarité, visible et connue de tous les services humanitaires, aurait dû leur valoir protection, pas une agression d’une telle sauvagerie.

Le déroulement de l’agression et réactions à chaud

Tout est allé très vite. Une querelle s’amorce pour un motif banal, apparemment une place ou un bagage déplacé. L’homme, vite identifié par les policiers, semble perdre tout contrôle. Des témoins racontent avoir entendu des insultes à caractère raciste dans la bouche de l’agresseur, qui aurait aussi le regard vague, ce qui laisse croire à son état second.

L’arrivée rapide des agents de sécurité permet de neutraliser l’homme et de le remettre à la police. Les passagers présents restent profondément choqués, certains parlent d’une scène « impossible à oublier ». Les autorités aéroportuaires, elles, tentent d’étouffer le scandale, mais la violence de l’acte fait rapidement le tour des réseaux sociaux.

Enquête policière et pistes envisagées : racisme ou troubles psychiatriques ?

Face à l’émotion, les autorités russes ont lancé une enquête pour tentative d’homicide sur mineur. Dans la nuit même, l’agresseur, un citoyen de Moscou d’une quarantaine d’années, a été placé en garde à vue. Plusieurs pistes sont explorées : la haine raciale, un accès de folie sous l’emprise de stupéfiants, ou un mélange des deux.

Les premiers éléments laissent penser que l’homme n’en était pas à son premier coup d’éclat violent. Son entourage témoigne d’un comportement instable ces derniers mois. Des analyses toxicologiques, menées en urgence, révèlent la présence de substances psychotropes dans son sang.

Racisme et xénophobie en Russie : une enquête délicate

La question du racisme en Russie ressurgit. Dans ce pays où les actes xénophobes restent peu sanctionnés, la vérité se fraie difficilement un chemin jusqu’aux tribunaux. Les autorités communiquent prudemment, évoquant l’acte d’un déséquilibré plutôt que celui d’un raciste. Mais la famille, accompagnée d’associations de défense des droits de l’homme, affirme avoir été ciblée à cause de sa couleur de peau et de son statut de migrant.

Les enquêteurs cherchent à démêler la part de haine raciale de celle de la maladie mentale. Plusieurs témoins réitèrent la violence verbale de l’agresseur. Le débat secoue la société russe, longtemps accusée de sous-estimer la gravité des crimes raciaux.

L’agresseur sous l’emprise de drogue : quelles circonstances atténuantes ?

L’analyse du sang du suspect montre un taux élevé de substances illicites, dont des amphétamines. La défense de l’agresseur évoque déjà une altération de la conscience due à la toxicomanie, dans l’espoir d’atténuer sa responsabilité pénale.

Ce point divise les avocats et l’opinion : la consommation de drogues doit-elle réduire la gravité du geste, ou au contraire aggraver la peine ? Les familles de victimes rappellent que trop souvent, la toxicomanie sert d’excuse pour des actes de pure violence. Les débats juridiques risquent d’être longs, alors que la famille du petit garçon ne réclame qu’une chose : justice et réparation.

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