Vivre jusqu’à 117 ans en mangeant trois yaourts par jour, c’est ce que montrent les études.

Vivre longtemps fascine, intrigue, inspire. Depuis toujours, on rêve de savoir comment certains dépassent le siècle avec énergie. Depuis peu, la science pointe du doigt de petits choix du quotidien qui semblent peser lourd : c’est le cas du yaourt, ce produit simple qu’on retrouve sur tant de tables.
Les chercheurs se sont penchés sur le cas de Maria Branyas Morera, supercentenaire espagnole, qui a vécu jusqu’à 117 ans. Leur constat interroge : trois yaourts par jour pourraient bien faire partie du secret.
Trois yaourts par jour : une habitude qui protège
Le yaourt n’est pas un simple dessert. C’est un aliment vivant, riche en bactéries bénéfiques pour le corps. Selon plusieurs équipes de recherche, en manger régulièrement aide à garder un microbiote intestinal solide. Ce petit écosystème, logé au creux de nos intestins, influence bien plus que la digestion.
Les bactéries du yaourt, dont le fameux Lactobacillus, renforcent la barrière intestinale, bloquent les germes néfastes, et boostent l’immunité. Résultat : le corps lutte mieux contre les infections, les inflammations s’apaisent, et l’ensemble du système vieillit plus lentement.
Des études montrent que consommer au moins 50g de yaourt chaque jour est lié à un risque de décès prématuré réduit de 18%. Pour ceux qui mangent trois yaourts, les bienfaits grimpent encore, avec une flore intestinale visiblement plus équilibrée.
Les supercentenaires et leur microbiote d’acier
Si certains vivent si longtemps, ce n’est pas seulement une question de chance. Les analyses sur des supercentenaires révèlent un point commun marquant : un microbiote riche, varié et stable. Chez Maria Branyas Morera, la présence constante de yaourt dans son alimentation se retrouve aussi chez bien d’autres doyens du globe.
Les chercheurs soulignent que cette diversité bactérienne protège contre plusieurs fléaux liés à l’âge : maladies cardiovasculaires, diabète, inflammations chroniques, et même certains types de cancer. Un intestin en bonne santé garde aussi l’esprit plus vif, car il stimule la production de neurotransmetteurs et réduit le stress oxydatif.
Alimentation : un pilier de la longévité
Bien sûr, les yaourts ne font pas tout. Les habitudes alimentaires jouent un rôle central dans la durée et la qualité de vie. Les centenaires partagent une alimentation naturelle, pauvre en produits ultra-transformés et en sucres, mais riche en :
- Fruits et légumes
- Noix, graines et céréales complètes
- Poissons gras et légumineuses
- Assaisonnements naturels comme l’huile d’olive
Ils évitent les excès de viande rouge, préfèrent les produits frais et savent limiter leur consommation. On trouve aussi souvent le jeûne intermittent, la modération d’alcool et le respect des cycles naturels du corps.

Ce régime donne au corps moins de stress, plus de ressources pour réparer les cellules, et favorise l’élimination des toxines au lieu de les stocker.
L’influence de la génétique et du mode de vie
Vivre plus de 100 ans ne tient pas qu’à l’assiette. Certains héritent de gènes protecteurs, capables de mieux réparer l’ADN ou de renforcer l’immunité. Chez les supercentenaires, on note :
- Cholestérol équilibré (avec un HDL élevé)
- Bons niveaux de certaines enzymes qui ralentissent le vieillissement
- Télomères courts mais stables, une curiosité encore étudiée
Mais l’environnement joue lui aussi un rôle crucial. Les plus âgés pratiquent une activité physique adaptée, vivent dans des communautés soudées, rient souvent, gèrent le stress intelligemment et dorment en respectant leur rythme.
Pourquoi les yaourts sont différents des autres produits laitiers
Tous les produits laitiers ne se valent pas. Le lait cru ou les fromages affinés n’apportent pas les mêmes bactéries. Le yaourt, grâce à sa fermentation précise, renferme une concentration de probiotiques qui agit en profondeur sur le microbiote et la santé immunitaire.
En comparaison, le lait classique peut ne pas convenir à tous (lactose, allergies), alors que le yaourt, partiellement digéré par les ferments, est mieux accepté par l’estomac.
En plus, il fournit du calcium, des protéines de bonne qualité, des vitamines B, le tout dans un format facile à intégrer à chaque repas.
La science poursuit l’exploration des secrets de la longévité
Aujourd’hui, les chercheurs étudient même la possibilité d’imiter les effets du yaourt par des médicaments, ou de stimuler les télomérases pour ralentir le vieillissement cellulaire. On analyse aussi la résistance exceptionnelle de certains animaux, qui pourraient inspirer de futurs traitements.
Mais il y a un point qui ne change pas : les résultats confirment l’importance de l’équilibre alimentaire, du respect du corps et de l’apport quotidien de nutriments bénéfiques. Avec ou sans pilule miracle, rien ne surpasse la régularité d’une bonne routine, faite de petits gestes simples répétés chaque jour.
En résumé : trois yaourts, des années en plus ?
Si on devait tirer une leçon du parcours inspirant de Maria Branyas Morera, on retiendrait la force des habitudes régulières, du plaisir de manger sain et de la bienveillance envers son corps. Les yaourts, par leur simplicité et leur efficacité, représentent un atout facile à adopter.
Manger trois yaourts par jour ne garantit pas de souffler 117 bougies, mais les indices scientifiques s’accumulent : ils participent activement à un mode de vie qui favorise la robustesse et l’endurance.
Faut-il révolutionner son réfrigérateur ? Peut-être pas. Mais ajouter ou maintenir cette habitude simple, accompagnée d’une vie active et ouverte aux autres, pourrait bien allonger le voyage. Pourquoi ne pas donner sa chance au yaourt… et voir où il nous mène ?

