Intestin en mauvaise santé : 9 signes à ne pas ignorer

Abonnez-vous à notre canal WhatsApp ici 👉 Millastucess

Votre santé intestinale influence bien plus que votre digestion. Des inconforts réguliers comme les ballonnements ou les douleurs abdominales peuvent indiquer un déséquilibre. Ces signaux, souvent discrets, méritent toute votre attention. Comprendre leur origine peut vous aider à retrouver un mieux-être global. Explorons les signes les plus courants d’un intestin en mauvaise santé que vous ne devriez pas ignorer.

Changements de poids inexplicables

Les fluctuations de poids, qu’elles soient soudaines ou persistantes, peuvent révéler des déséquilibres dans votre santé intestinale. Que vous constatiez un gain de poids inexpliqué ou au contraire, une perte rapide et soudaine, il est essentiel d’en examiner les causes sous-jacentes. Regardons de plus près ces deux situations.

Prise de poids involontaire

Une prise de poids soudaine, parfois accompagnée de ballonnements ou de sensations de lourdeur, peut avoir des origines digestives. Voici les raisons les plus fréquentes liées au déséquilibre intestinal :

• Dysbiose intestinale : Un déséquilibre du microbiote intestinal, souvent causé par une alimentation déséquilibrée ou un stress chronique, peut favoriser une inflammation. Celle-ci conduit à une augmentation de la perméabilité intestinale, mieux connue sous le nom de « leaky gut ». Résultat ? Le corps stocke plus facilement les graisses et des substances indésirables.
• Ralentissement métabolique : Un intestin « en souffrance » peut affecter l’absorption de nutriments essentiels, ralentissant ainsi le métabolisme et encourageant le stockage de l’énergie sous forme de graisse.
• Accumulation de toxines : Lorsque l’intestin ne fonctionne pas de manière optimale, des déchets non éliminés s’accumulent, pouvant provoquer des gonflements et un poids supplémentaire fictif.

Perte de poids soudaine

À l’opposé, une perte de poids inexpliquée peut également révéler des problèmes intestinaux graves. Cela se produit souvent lorsque votre système digestif ne peut plus absorber correctement les nutriments essentiels. Plusieurs scénarios possibles :

• Malabsorption : Des troubles comme la maladie cœliaque ou la colite ulcéreuse peuvent empêcher votre intestin d’absorber les vitamines, protéines et graisses dont le corps a besoin, entraînant une perte de poids rapide.
• Inflammations chroniques : Une inflammation intestinale constante peut brûler davantage de calories en raison d’une réponse immunitaire persistante, même en situation de repos.
• Microbiote déséquilibré : Un microbiote dégradé peut modifier le métabolisme en réduisant l’efficacité des processus digestifs, menant à une perte involontaire de poids.

Question à se poser : Votre poids chute-t-il sans changement intentionnel d’alimentation ou d’exercice ? Si oui, cela peut mériter une consultation.

Comprendre les raisons derrière ces fluctuations de poids permet non seulement de mieux gérer votre santé physique, mais également de maintenir un équilibre émotionnel et mental. L’intestin est bien plus qu’un simple système digestif : c’est un véritable « centre de contrôle » qui influence tout votre corps.

Problèmes digestifs fréquents

Un intestin en mauvaise santé peut entraîner des désagréments digestifs fréquents qui nuisent à votre bien-être quotidien. Parmi les signes à surveiller, certains symptômes se démarquent par leur impact sur la qualité de vie. Voyons deux des plus courants.

Ballonnements et gaz

Les ballonnements et les gaz sont parfois traités comme de simples inconforts passagers. Pourtant, ces symptômes peuvent refléter une véritable détresse au niveau intestinal. Lorsque votre microbiote est déséquilibré ou fragile, la digestion devient moins efficace, entraînant une fermentation excessive des aliments dans votre intestin. Résultat ? Une accumulation de gaz qui provoque une sensation de gonflement désagréable.

Pourquoi ces troubles surviennent-ils ? Les causes peuvent inclure :

• Une alimentation trop riche en aliments fermentescibles comme le chou, les haricots ou les produits laitiers (en cas d’intolérance au lactose).
• Un stress chronique, qui peut ralentir ou perturber la motilité intestinale.
• Une prolifération excessive de bactéries dans l’intestin grêle, connue sous le nom de SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth).

Le conseil pratique : Si vous ressentez souvent des ballonnements après les repas, essayez de noter les aliments qui provoquent ces réactions et consultez si nécessaire un professionnel de santé.

Diarrhée ou constipation

L’alternance entre diarrhée et constipation, ou leur présence persistante, est un signal fort d’un déséquilibre au niveau de l’intestin. Ces troubles du transit indiquent généralement que votre système digestif peine à effectuer son travail correctement.

Voici pourquoi ces symptômes sont préoccupants :

• La diarrhée chronique peut indiquer une inflammation intestinale ou une intolérance alimentaire non diagnostiquée (comme le gluten ou le lactose). Elle peut également priver votre corps de nutriments essentiels.
• La constipation, quant à elle, peut refléter un ralentissement de la mobilité intestinale causé par un déséquilibre du microbiote ou une alimentation pauvre en fibres.

Une bonne santé intestinale repose sur la régularité du transit, car elle favorise une élimination optimale des déchets. Imaginez votre système digestif comme une horloge : des selles régulières en sont les aiguilles qui fonctionnent correctement.

À surveiller : Une diarrhée soudaine ou une constipation prolongée peuvent signaler des pathologies sous-jacentes, comme le syndrome de l’intestin irritable ou une flore intestinale affaiblie.

Ces problèmes digestifs ne doivent pas être ignorés. Ils peuvent être le reflet d’un intestin en détresse qui a besoin d’attention. Restez à l’écoute de votre corps et agissez dès les premiers signes inhabituels.

Fatigue chronique : un signal d’alerte lié à l’intestin

Vous vous sentez épuisé sans raison apparente, même après une nuit complète de sommeil ? Cette fatigue persistante, que l’on appelle parfois fatigue chronique, pourrait être directement liée à votre santé intestinale. Loin d’être un symptôme anodin, elle peut révéler un déséquilibre du microbiote intestinal ou des inflammations silencieuses. Voici comment ces facteurs sont liés et pourquoi il est crucial de les comprendre.

Déséquilibre du microbiote et sensation de fatigue

Votre intestin abrite des milliards de bactéries essentielles à votre bien-être. Lorsqu’elles travaillent en harmonie, elles aident à transformer les aliments en énergie, à synthétiser des vitamines comme la B12 et à réguler votre système immunitaire. Cependant, un déséquilibre dans cette flore, connu sous le nom de dysbiose, peut perturber ces mécanismes.

Les effets incluent :

• Production d’énergie réduite : La dysbiose peut entraver l’absorption du glucose et des nutriments, essentiels pour alimenter vos cellules.
• Accumulation de toxines : Un intestin déséquilibré peut produire des sous-produits inflammatoires qui épuisent votre organisme.
• Inflammations chroniques : Ces inflammations peuvent envoyer des signaux de stress constant à votre cerveau, augmentant la fatigue.

À noter : Une alimentation riche en sucres raffinés, pauvre en fibres ou une consommation excessive d’antibiotiques peut favoriser cet état.

Rôle des inflammations intestinales

L’intestin est souvent surnommé « le deuxième cerveau ». Pourquoi ? Car il est connecté à votre cerveau principal par le nerf vague, formant un véritable axe intestin-cerveau. Si votre intestin est enflammé, cela peut engendrer une réponse inflammatoire globale, affectant même votre système nerveux.

Voici ce qui peut se passer :

• Les cytokines inflammatoires, produites en excès, interfèrent avec la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine. Cela peut altérer votre humeur et réduire votre énergie.
• Une perméabilité intestinale accrue (leaky gut) peut laisser passer des toxines nocives dans le sang, surchargeant votre foie et vos défenses naturelles, amplifiant la fatigue.

Comment l’intestin influence la qualité du sommeil

Une mauvaise santé intestinale peut également être responsable de troubles du sommeil. Vous vous demandez comment ? Le microbiote joue un rôle clé dans la régulation de la mélatonine, une hormone indispensable à un sommeil réparateur.

En cas de dysbiose :

• La production de mélatonine peut être perturbée.
• Le stress intestinal, souvent lié à des ballonnements ou des douleurs, peut rendre le sommeil moins profond.
• Les inflammations intestinales peuvent accentuer des troubles comme l’apnée du sommeil ou l’insomnie.

Astuce pratique : Évaluer et soigner votre santé intestinale pourrait être une clé pour retrouver un sommeil de qualité et ainsi limiter la fatigue accumulée.

La fatigue chronique n’est pas simplement « dans la tête ». Bien souvent, les causes se nichent dans notre intestin : bactéries en désordre, inflammations silencieuses ou encore production énergétique défaillante. Si cette sensation de fatigue vous concerne, il est peut-être temps d’examiner votre santé digestive de plus près.

Troubles de l’humeur

Saviez-vous que votre état émotionnel pourrait être relié à la santé de votre intestin ? Loin d’être un simple sujet gastroentérologique, le microbiote intestinal joue un rôle clé dans votre bien-être mental. Anxiété et dépression sont souvent au cœur des discussions scientifiques concernant l’axe intestin-cerveau, un lien fascinant qui mérite toute notre attention.

Anxiété et dépression : Mettre en lumière les études liant le microbiote intestinal à l’anxiété et à la dépression

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire que certaines altérations du microbiote intestinal peuvent influencer directement les troubles de l’humeur tels que l’anxiété et la dépression. Comment est-ce possible ? Grâce à l’axe intestin-cerveau, une connexion bidirectionnelle entre ces deux organes liée notamment par le nerf vague et les molécules produites par les bactéries intestinales.

Voici ce que les recherches récentes ont révélé :

• Inflammation et dysbiose : Une flore intestinale déséquilibrée, appelée dysbiose, peut libérer des toxines et entraîner une inflammation chronique. Cette inflammation perturbe le système nerveux central, affectant ainsi l’humeur.
• Neurotransmetteurs : Le microbiote participe à la production de neurotransmetteurs, comme la sérotonine, souvent appelée « hormone du bonheur ». Environ 90% de la sérotonine du corps est produite dans l’intestin !
• Études animales et humaines : Des essais montrent que des souris privées de microbiote présentent des comportements anxieux. Chez l’humain, des personnes souffrant de dépression sévère ont fréquemment une flore intestinale appauvrie.

Les données ne s’arrêtent pas là. Une étude de l’Inserm a également démontré que l’utilisation de probiotiques spécifiques pouvait atténuer les symptômes de stress et de dépression chez certains patients. Ces résultats confirment l’importance du dialogue constant entre l’intestin et le cerveau.

Et vous ? Si vous ressentez des sautes d’humeur, des moments d’anxiété inexpliqués ou un moral bas persistant, il peut être utile de réfléchir à votre santé intestinale. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en sucres raffinés, pourrait être un premier pas pour retrouver votre équilibre émotionnel.

Problèmes de peau

Savez-vous que la santé de votre peau peut refléter celle de votre intestin ? De nombreux troubles cutanés, comme l’acné ou l’eczéma, pourraient être liés à un microbiote intestinal déséquilibré. Ce lien, appelé l’axe intestin-peau, révèle une connexion fascinante entre votre digestion et l’apparence de votre épiderme. Explorons ces impacts pour mieux comprendre.

Acné et déséquilibres intestinaux

L’acné, souvent attribuée aux hormones ou à une peau grasse, peut parfois cacher des problèmes digestifs. Un déséquilibre dans le microbiote intestinal peut entraîner une inflammation systémique, qui se manifeste notamment par des poussées d’acné.

Les principales causes incluent :

• Dysbiose intestinale : Un excès de mauvaises bactéries dans l’intestin peut augmenter les niveaux d’inflammation.
• Intestin perméable : Lorsque la barrière intestinale est affaiblie, des toxines pénètrent dans le sang, exacerbinant l’acné.
• Alimentation déséquilibrée : Trop de sucres raffinés ou de produits transformés nourrit les bactéries nocives, créant un terrain fertile pour les troubles cutanés.

Pour limiter les poussées, il peut être utile de modifier son alimentation : privilégiez les aliments riches en fibres et évitez les excès de sucres.

Eczéma et perméabilité intestinale

L’eczéma est un autre problème de peau pouvant être influencé par la santé intestinale. En cas d’intestin fragile, le corps peut développer des sensibilités alimentaires qui se traduisent par des inflammations cutanées. L’absence d’équilibre dans le microbiote favorise également les réponses immunitaires excessives, aggravant les symptômes d’eczéma.

Les facteurs déclencheurs :

• Sensibilité au gluten ou aux produits laitiers : Ces aliments sont fréquemment liés à des troubles intestinaux et à l’eczéma.
• Stress chronique : Le stress perturbe la flore intestinale, déclenchant des inflammations autant dans l’intestin que sur la peau.
• Carences nutritionnelles : Un intestin en mauvaise santé absorbe moins bien les nutriments essentiels tels que le zinc, vital pour la régénération cutanée.

Un suivi de votre alimentation et une gestion active du stress peuvent réduire ces symptômes de manière notable.

Rosacée et inflammation digestive

La rosacée, caractérisée par des rougeurs persistantes sur le visage, est parfois liée à des troubles digestifs. Des études montrent que les inflammations intestinales, comme dans le cas du SIBO (prolifération bactérienne dans l’intestin grêle), sont courantes chez les personnes souffrant de rosacée.

Les points à surveiller :

• Troubles digestifs associés : Ballonnements, gaz ou douleurs abdominales peuvent également accompagner la rosacée.
• Bactéries intestinales et circulation sanguine : Une accumulation de bactéries néfastes dans l’intestin peut altérer la microcirculation, causant des rougeurs cutanées.

Un traitement de la santé intestinale peut souvent améliorer l’apparence de la peau chez les personnes concernées.

Comment renforcer l’axe intestin-peau ?

Protéger votre peau, c’est aussi prendre soin de votre intestin. Voici quelques conseils simples pour renforcer cette interaction :

• Privilégiez les probiotiques et prébiotiques : Ces bonnes bactéries soutiennent un microbiote équilibré.
• Réduisez les aliments inflammatoires : Limitez les produits riches en sucres et en graisses saturées.
• Hydratez-vous correctement : Une hydratation insuffisante peut perturber tant la digestion que la peau.
• Gérez votre stress : Essayez des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation pour préserver l’équilibre de votre flore intestinale.

Cette connexion entre votre intestin et votre peau est une preuve supplémentaire que notre santé est holistique. Si vous souffrez de problèmes cutanés récurrents, il est peut-être temps d’explorer votre santé digestive plus en profondeur.

Auto-immunité et allergies

La santé de l’intestin joue un rôle central dans la régulation de notre système immunitaire. Lorsqu’il est en déséquilibre, cela peut entraîner des réactions immunitaires anormales, y compris des maladies auto-immunes et des allergies. Mais pourquoi ce lien est-il si important ? Explorons les mécanismes en jeu.

Le rôle de la barrière intestinale

L’intestin est doté d’une barrière protectrice qui filtre les nutriments tout en bloquant les agents nocifs. Lorsque cette barrière devient perméable, également appelée « leaky gut », des particules indésirables (toxines, bactéries, aliments non digérés) passent dans le sang. Ce phénomène active le système immunitaire de manière excessive.

• Réponse inflammatoire : Le passage de ces particules provoque une inflammation chronique, un terrain idéal pour le développement de maladies auto-immunes comme la thyroïdite de Hashimoto ou le lupus.
• Sensibilisation : Pour les allergies, cette perméabilité permet aux allergènes alimentaires d’être reconnus comme une menace, déclenchant ainsi des réactions disproportionnées.

Prendre soin de cette barrière est crucial pour éviter d’activer à tort le « système de défense » du corps.

Microbiote et régulation immunitaire

Le microbiote intestinal, cet ensemble de milliards de bactéries, influence directement notre système immunitaire. Une diversité bactérienne équilibrée aide à moduler les réponses inflammatoires et à prévenir les réactions excessives.

• Protection contre les allergies : Certaines bactéries renforcent la barrière intestinale en produisant des acides gras à chaîne courte (AGCC), qui réduisent l’inflammation. En cas de déséquilibre, le corps peut réagir plus fortement à des substances inoffensives comme le pollen ou certains aliments.
• Tolérance : Des études montrent que certaines souches bactériennes encouragent la tolérance immunitaire, réduisant la probabilité de développer des maladies auto-immunes ou des allergies.

Des probiotiques et prébiotiques adaptés peuvent soutenir ce processus naturel.

Inflammation chronique et maladies auto-immunes

Un intestin fragile est souvent associé à une inflammation de bas grade. Cette inflammation constante peut désorienter le système immunitaire, qui finit par attaquer ses propres cellules.

Voici quelques exemples de maladies auto-immunes liées à l’intestin :

• Maladie de Crohn : Une inflammation intestinale qui déborde sur d’autres systèmes du corps.
• Arthrite rhumatoïde : Les toxines intestinales peuvent déclencher des attaques contre les articulations.
• Psoriasis : Une inflammation intestinale persistante peut exacerber les symptômes cutanés.

Allergies alimentaires : une affaire d’intestins

Les allergies alimentaires, en hausse, tirent souvent leur origine d’un intestin en mauvaise santé. Pourquoi ? Un microbiote déséquilibré ou une barrière intestinale faible augmentent la probabilité de sensibilisation aux allergènes.

Les facteurs qui contribuent :

• Utilisation excessive d’antibiotiques : Ceux-ci détruisent les bonnes bactéries, déséquilibrant le microbiote.
• Régime alimentaire appauvri en fibres : Cela affame les bactéries bénéfiques.
• Stress chronique : Il perturbe la fonction intestinale, favorisant la perméabilité.

Comment améliorer la santé intestinale pour limiter ces risques ?

Quelques gestes simples peuvent renforcer votre intestin et réduire le risque d’auto-immunité ou d’allergies :

• Adoptez une alimentation riche en fibres : Intégrez des légumes, fruits, céréales complètes et légumineuses.
• Évitez les aliments ultratransformés : Ils perturbent la flore intestinale.
• Complémentez en probiotiques ou aliments fermentés : Yaourts nature, kefir, choucroute sont vos alliés.
• Réduisez votre stress : Yoga, méditation ou simples balades peuvent apaiser le système digestif.
• Surveillez les intolérances alimentaires : Identifier les déclencheurs peut calmer l’inflammation.

Une bonne santé intestinale ne se limite pas à la digestion. C’est un pilier pour maintenir un système immunitaire équilibré et réduire les risques de maladies auto-immunes ou d’allergies.

Irrégularités dans le sommeil

Les troubles du sommeil ne se limitent pas à une simple fatigue au réveil — ils peuvent également affecter votre santé intestinale. Votre corps fonctionne selon un rythme bien défini, le cycle circadien, qui influence non seulement votre sommeil, mais aussi vos fonctions corporelles, y compris la digestion. Lorsque ce rythme est perturbé, votre microbiote intestinal peut en souffrir.

Ce que le sommeil fait à votre intestin

Vous vous couchez-t-il à des heures irrégulières ? Cela peut avoir un impact direct sur votre flore intestinale. Le microbiote, cet écosystème complexe de bactéries qui joue un rôle crucial dans la digestion et l’immunité, est extrêmement sensible à vos habitudes de vie.

• Déséquilibre de la flore intestinale : Les horaires de sommeil irréguliers favorisent l’apparition de bactéries nocives. Une étude publiée récemment montre que ces changements peuvent désorganiser votre système digestif.
• Impact sur le métabolisme : Un mauvais sommeil altère aussi la capacité de votre intestin à produire et absorber des nutriments essentiels, entraînant parfois des carences.

Réduction de la production de mélatonine

Saviez-vous que la mélatonine, connue comme l’hormone du sommeil, est aussi produite dans votre intestin ? Un cycle de sommeil perturbé diminue la régularité de cette production, ce qui peut affecter à la fois votre repos et la santé de votre intestin.

• Moins de protection contre les inflammations : La mélatonine agit comme un anti-inflammatoire naturel. Si sa production baisse, les inflammations intestinales peuvent augmenter.
• Lien direct avec l’insomnie : Un intestin dysfonctionnel peut, en retour, rendre le sommeil encore plus difficile à trouver. Le cercle vicieux commence.

Insomnie et alimentation nocturne

Quels sont vos comportements alimentaires en cas de troubles du sommeil ? Beaucoup grignotent tard le soir, ce qui peut perturber davantage votre système digestif.

• Aliments riches en sucres ou gras : Ces choix alimentaires, souvent faits par réflexe nocturne, perturbent la digestion et exacerbent les déséquilibres microbiens.
• Horaires désordonnés de repas : Manger trop tard ou sauter des repas désynchronise le métabolisme, aggravant les troubles intestinaux.

Comment une mauvaise nuit peut aggraver les ballonnements

Un sommeil insuffisant ralentit la motilité intestinale (le mouvement des aliments dans votre intestin). Ce ralentissement peut entraîner des ballonnements et une digestion moins efficace, causant des inconforts qui, à leur tour, nuisent au sommeil.

Que pouvez-vous faire ?

Bien dormir, c’est aussi prendre soin de votre intestin. Voici quelques conseils simples et efficaces pour améliorer votre régularité et réduire les effets sur votre digestion :

• Fixez une routine de sommeil : Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes, même le week-end.
• Évitez la caféine : Surtout en fin de journée, car cela stimule votre système et peut perturber vos intestins.
• Privilégiez un repas léger le soir : Des aliments faciles à digérer réduisent les troubles nocturnes.
• Incorporez des probiotiques : Ces bactéries bénéfiques aident à stabiliser le microbiote, même en cas de nuits agitées.

En prenant soin de vos habitudes de sommeil, vous aidez non seulement votre corps à se régénérer, mais vous protégez également votre intestin, votre santé générale et votre bien-être émotionnel.

Alimentation équilibrée : Suggérer des aliments bénéfiques pour la santé intestinale

Ce que vous mettez dans votre assiette jour après jour peut transformer votre santé intestinale. Le microbiote intestinal, cet ensemble de milliards de bactéries, adore les aliments naturels riches en fibres et en nutriments.

Voici des groupes alimentaires à privilégier :

• Fibres alimentaires : Trouvées dans les fruits comme les pommes, les oranges, et les baies, ainsi que dans les légumes (brocoli, chou-fleur, épinards). Les fibres nourrissent les « bonnes » bactéries de vos intestins.
• Aliments fermentés : Yaourt nature, kéfir, choucroute, kimchi et kombucha. Ces aliments regorgent de probiotiques, des micro-organismes qui soutiennent le microbiote.
• Prébiotiques naturels : Présents dans l’ail, l’oignon, les asperges et les bananes. Les prébiotiques sont la « nourriture » des probiotiques.
• Céréales complètes : Riz brun, flocons d’avoine et quinoa. Riches en fibres, ils favorisent un bon transit.
• Noix et graines : Amandes, noix de cajou, graines de chia et graines de lin fournissent des acides gras bénéfiques et des fibres.

Limitez, en revanche, les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés et les graisses saturées. Ils perturbent l’équilibre bactérien et favorisent les inflammations chroniques.

Hydratation adéquate : Expliquer l’importance de l’hydratation pour le fonctionnement intestinal

On parle souvent des bienfaits de boire de l’eau pour votre peau ou vos organes, mais saviez-vous que l’hydratation est aussi cruciale pour vos intestins ? Sans une bonne quantité d’eau quotidienne, vos selles peuvent devenir sèches, rendant la digestion inconfortable.

Voici pourquoi l’eau est vitale :

• Facilite le transit intestinal : L’eau aide les fibres à se gonfler et à assouplir les selles, réduisant les risques de constipation.
• Préserve la muqueuse intestinale : Cette couche protectrice dépend d’un bon niveau d’hydratation pour rester fonctionnelle.
• Renforce la fonction digestive : L’eau est essentielle pour dissoudre les nutriments et transporter les enzymes digestives.

Combien devriez-vous boire ? En moyenne, 1,5 à 2 litres d’eau par jour suffisent pour maintenir une bonne hydratation. Intégrez également des tisanes, des bouillons ou des fruits riches en eau comme le concombre, la pastèque ou les agrumes pour varier les apports.

Exercice physique régulier : Discuter des bienfaits de l’exercice sur la santé intestinale

Bouger, c’est bien pour vos muscles et votre cœur, mais votre intestin aussi en profite. L’activité physique stimule la motricité intestinale et améliore l’équilibre bactérien.

Voici les effets de l’exercice :

• Meilleure circulation sanguine : Améliore l’irrigation des parois intestinales.
• Réduction des inflammations chroniques : Un exercice modéré peut diminuer les marqueurs inflammatoires, favorisant ainsi une flore intestinale saine.
• Régularité digestive : L’activité aide à maintenir un transit plus fluide et régulier.

Quels sports privilégier ? Pas besoin de vous inscrire à un triathlon : une marche rapide de 30 minutes par jour, du yoga ou quelques séances de natation suffisent pour faire la différence. Alternez les intensités pour maintenir un bon équilibre.

Adopter ces simples habitudes peut transformer la santé de vos intestins, et par extension, celle de tout votre corps. Cultivez un microbiote heureux à travers votre assiette, votre hydratation et vos mouvements.

Suivez nous sur Google News